Appel à communication

Géographies féministes : théories, pratiques, engagements

4e biennale - 2017

 

Après Bordeaux (2010), Grenoble (2012) et Angers (2014), la 4e biennale Féminins/Masculins se tiendra à Paris les 1er, 2 et 3 juin 2017. Elle est organisée principalement par l'UMR ENeC, Espace, nature et Cultures (CNRS), en collaboration avec l'Institut du Genre, Sorbonne Universités (Comue), la Maison de la Recherche de l'université Paris-Sorbonne, l'Ecole doctorale de géographie de Paris (Paris 1, Paris 4 et Paris 7) et l'Institut de géographie de Paris.

 

La 4e biennale portera sur les géographies féministes. Alors que les trois premières portaient nommément sur le genre ou les sexualités, il a en effet semblé opportun au comité organisateur de se pencher cette fois sur les perspectives qu’offre le féminisme dans la compréhension du rapport des personnes et des sociétés à l’espace. Après tout, les études sur le genre et les sexualités apparaissent historiquement dans les universités américaines et en France grâce au combat féministe dans l'institution universitaire.

L’objectif poursuivi est d’impulser une dynamique collective sur les apports, les usages et les pratiques féministes en géographie. Cela permettra d’écrire collectivement l’histoire du féminisme en géographie dans le contexte universitaire français. On se demandera parallèlement de quelles façons certaines influences anglo-américaines ont été plus ou moins prises en compte. Nous souhaitons entre autres examiner la présence, l'absence, voire l'éclipse du féminisme dans l’espace de l'institution universitaire et des programmes de géographie. Quels sont donc les espaces des féminismes qui restent ? Quelles sont les références principales qui ont été adoptées, à quels moments ? Quelles sont les réticences qui ont pu limiter le développement de certains types de féminismes ? Quelle place pour les féminismes dans les questions de genre et de sexualités (en lien avec le développement des théories queer et trans notamment). Le colloque a aussi pour ambition d’interroger les liens et les rapports du masculin aux féminismes, non seulement sa théorie mais également sa pratique, par son combat pour l'égalité, par sa critique de la production du savoir, par ses modes pédagogiques de transmission du savoir. Il interrogera également la manière dont l’éventail des masculinités et des féminités cisgenres et transgenres permettent de redéfinir les féminismes. Enfin, au-delà des genres et des sexualités, les féminismes peuvent être pensés de manière intersectionnelle en lien avec les autres rapports de domination ou dans le cadre de différents rapports de pouvoir, liés à l’âge, au statut social, au groupe culturel, aux genres et sexualités, au handicap, etc.

Le colloque invite des communications de nature théorique, épistémologique, historique, des études de cas, des expériences et des témoignages à propos du féminisme en géographie, dans les sciences sociales en général mais aussi, plus largement, dans les institutions (Éducation Nationale, enseignement supérieur, laboratoires de recherche) et dans la société.

Les organisateur.ice.s du colloque lancent un appel à communications et à des ateliers thématiques. Nous proposons d’ores et déjà plusieurs axes thématiques :

 

Théories, épistémologies, terrains et méthodes

  • Quelles théories féministes pour et en géographie ? (théories, méthodologies, épistémologies) ? Comment le féminisme en tant que positionnement vient déstabiliser la manière de faire de la recherche, proposer d’autres modèles que celui de la science masculine et dite universelle ? Qu’apporte le féminisme à la pensée et à la pratique féministes ? Comment peut-on légitimer des thèmes de recherches qui étaient auparavant considérés comme non légitimes ? Quelles réticences ? Quels blocages ? Quels sont les apports des concepts d’intersectionnalité et de consubstantialité/coextensivité des rapports de domination ? 
  • Terrain et pratiques au prisme du féminisme

Quels enjeux pour des corps minoritaires (femmes, personnes queers, trans, non blanches, handicapé.e.s…) sur le terrain, sur des terrains ? Les conceptions du terrain en géographie sont-elles sexistes ? Quelles approches du terrain pour des études féministes ? Quel genre de terrain ? 

  • Pédagogies critiques et féministes

Les pédagogies féministes visent à déconstruire le rapport de pouvoir à la connaissance : est-ce possible ? Quelles dynamiques de classe (classroom dynamics) favorisent-elles ? La e.Education est-elle une opportunité ou au contraire menace-t-elle le potentiel d’innovation apporté par les pédagogies féministes ? 

 

Être féministe dans les institutions de recherche et l’université

  • Comment se dire féministe et quelles pratiques dans l’institution ?

Se déclarer féministe dans le monde universitaire est-il une expérience en soi ? Quelle visibilité pour le féminisme dans l’institution ? Quelles pratiques peuvent permettre de changer l’institution et les différents types de rapports de pouvoir qui s’y manifestent ? 

  • Militantisme ou engagement ?

Comment le féminisme se traduit-il en pratique ? Quels liens effectuer entre action féministe dans et hors de l’institution ? Entre action militante et vie quotidienne ? 

  • Comment le masculin se situe-t-il par rapport au combat féministe ?

Le genre masculin et les hommes sont-ils solubles dans le féminisme ? Quelles conséquences pour les hommes se déclarant (pro)féministes ? Au-delà de la critique et de la théorie, quelles sont les pratiques adaptées pour les hommes ? Quid des groupes masculinistes (men’s groups) et de l’opposition aux féministes ? Comment penser les alliances entre hommes cisgenres (pro)féministes et femmes féministes ?

 

Féminisme à la française ? 

  • Quelles spécificités nationales ou culturelles ?

La France connait plusieurs courants féministes depuis les années 1970-1980 : féminismes « lutte de classe », différentialiste, matérialiste, pro-sexe. Comment l’histoire du féminisme en France évolue-t-elle dans le monde de la recherche ces dernières années ? Comment l’émergence des théories queers s’oppose ou se conjugue-t-elle au féminisme ? 

  • Que signifie être géographe féministe (dans les années 1980, 1990, 2000 et 2010) ? Ou se dire féministe ?

Pour répondre à cette question, plusieurs axes peuvent être proposés. Comment les géographes entrent-elles en contact avec le féminisme (par le militantisme, par la recherche ?) ? Comment le féminisme (en géographie ?) peut-il être pensé en complémentarité avec d’autres positionnements (trans, queer of color…) ? Comment penser un féminisme qui part des femmes pour s’étendre de façon intersectionnelle à d’autres rapports de domination que le patriarcat ? Existe-t-il une lecture géographique du féminisme ? 

  • Espaces, lieux et spatialités du féminisme

Dans quels lieux et espaces se déploient les mouvements féministes (terrain d’expression : militantisme ? académie ?) Mais aussi : dans la rue/espace public (manifestations), sur Internet/espace virtuel (textes, blog, réseaux sociaux…). Que nous révèlent les grandes exploratrices ou les récits de voyages au féminin ? Quelles trajectoires, parcours dans l’Institution, entre légitimité scientifique et discrimination structurelle ?  

 

Organisation des journées : le comité organisateur a tenu à ouvrir la biennale dans le haut lieu de la géographie en France, soit l'Institut de géographie (matinée du jeudi). Le reste de la biennale aura lieu à la Maison de la Recherche de l'université Paris Sorbonne et possiblement dans un autre lieu. Des rencontres avec des collectifs militants et des performances sont également prévues. 

Document de travail pour la biennale : Le comité d'organisation souhaite mettre à disposition des participant.e.s et des coordinateur.ice.s de session un document pdf de toutes les communications qui seront présentées permettant de faire circuler plus facilement les connaissances quand des sessions se tiendront en parallèle. Pour cette raison, nous demanderons aux participant.e.s d'envoyer une version écrite de leur communication pour le 15 mai. Pour plus d'informations, rendez-vous sur la page "Recommandations aux auteur.e.s".

 

CALL FOR PAPERS

Feminist Geographies: theories, practices, commitments

4th Biennial - 2017

 

The 4th biennial will deal with feminist geographies. Whereas the three first biennial dealt nominally with gender or sexualities, the organizing committee has chosen to discuss the perspectives that feminism offers in the comprehension of the link between people and societies, to space and place. After all, gender studies, Gay and Lesbian Studies and Queer Studies historically appear in the US and French universities, thanks to the Feminist combat/struggle in the academic institution.

We aim to impulse a collective dynamic on feminist inputs/contributions, usages, practices and experiences in geography. It will then make it possible to write collectively the history on feminist geography in the French academic context. To do so, we also need to question the ways Anglo-American influences have been taken into account. Among other things, we want to examine the presence or the absence, even the eclipse of the Feminism from the academic space and in geography programs in schools. What feminist spaces and places are there to be seen? What are the preferred references that were adopted by French geographers, and when? What are the resistances that have limited the development of certain feminisms? What is the place for feminisms in Gender and Sexualities issues (especially linked with the rise of Queer and Trans theories)? The Conference has also the ambition to question the links and relations between men, masculinities and feminisms; not only in theory but also in practice, in connection with the struggle for equality, the critique of knowledge production, as well as the pedagogic modes of knowledge transmission. The Conference will also interrogate the way transgender and cisgender femininities and masculinities redefine feminisms. Behind genders and sexualities, feminisms may thus be though in light of the concept of intersectionality, that is in connections to other domination and power relations (age, class, race, sex, gender, sexuality, handicap, etc.

The Conference invites theoretical and epistemological, historical propositions, but also case studies, experiences, testimonies regarding feminism in geography, in the social sciences in general, in France and in other contexts, and more widely, in the academy and in society.

The organizers invite proposals for papers and for thematic workshops. Several thematic have already been identified:

 

Theories, epistemologies, fieldworks and methods

 

  • What feminist theories in geography? (theories, methodologies, epistemologies)

How feminism as a scientific posture destabilizes the way of doing research, and to what extends does it propose other models than the masculine and so-called universal science? What does feminism bring to the feminist thoughts and practices? How can we legitimate research themes that are considered illegitimate? What kind of reluctances? What kind of blockages? What are the contributions of the concepts of intersectionality and of relations of domination.

  • Feminist Fieldworks and practices

What are the issues for “minority” bodies (women, queers, trans, people of color, disabled…) in fieldwork? Are the conceptions of the fieldwork in geography sexist? What kind of fieldwork approaches in Feminist Studies? Is there a specific fieldwork for Feminist Studies?

  • Critical and feminist pedagogies

Feminist pedagogies aim to deconstruct the power relations of knowledge: is it possible? What kind of classroom dynamics do they favour? Is edtech an opportunity or is it menace the innovative potential brought by feminist pedagogies?

 

Being feminist in academic institutions

  • How to think yourself as feminist and what kind of practices in the academy ?

Is declaring yourself as feminist in the academic world an experience per se? What kind of visibility for the feminism in the academy? What kind of practices could change the institution and power relations, which come forward?

  • Activism or engagement/commitment ?

What is feminism in practice? What kind of links can be made between feminist activism in and out the academy? Alternatively, between activism and everyday life?

  • How the masculine could take place in relation to feminist struggle?

Are the masculine gender and men soluble in feminism? What are the consequences for men who declare themselves (pro) feminist? Beyond the critique and the theory, what are the practices adapted to men? What about men’s groups and the opposition to feminists? How could we think alliances between (pro) feminist cisgender men and feminist women (and trans and queer people)? 

 

French Feminism?

  • Are there national and cultural distinctive features?

France crossed several feminist trends from 1970-1980: “class war” feminism, differentialist feminism, materialist feminism, pro-sex feminism.

How has the history of feminism in France evolved in the academy over the past few years? How does the emergence of queer theories oppose or go along with feminism?

  • What is the sense of being feminist (in the 1980’s, 1990’s, 2000’s, 2010’s) or to call yourself feminist?

To answer this question, several guidelines can be proposed: How do geographers get in touch with feminism (activism, academy)? How can feminism in geography be thought in complementarity with other positions (trans, queer of color…)? How to think an intersectional feminism that spread from the women and the patriarchy to other relations of power and domination? Does a geographical reading of feminism exists?

  • Feminist spaces, places and spatialities

In what spaces and places do the feminist movements spread out? Activism, academy but also in the street (demonstrations), on Internet/in virtual places (blog, social networks…). What does the Great explorators Women or feminine travel writing reveal? What kind of trajectories, paths in the academy between scientific legitimacy and structural domination?

 

Work organization

The biennial will be centered in la Maison de la Recherche de l’Université Paris-Sorbonne. Encounters with feminist activist collectives and performances are scheduled.

 

Papers for the biennial

The organization committee wants to provide to each participant and coordinator of sessions a pdf document of all the contributions in order to disseminate more easily knowledges when parallel sessions occur. For this reason, we ask the participants for a written version of their paper for the May 15th. For more information, go to the “Recommandations aux auteur.e.s” page.

 

Language policy

Although French is the official language, we encourage speakers to express themselves in the language they prefer. We want to create a space of discussion which will not create exclusions based on languages, and we want to encourage each person to express oneself. For this reason, we have planned translation groups during the sessions. We kindly ask you to indicate the language in which you will speak for your communication and your eventual ability to contribute to translation groups.

 

Pricing policy:

With the will to be as inclusive as possible, this conference is only chargeable for higher education tenures and scholars funded by their institutions (90€)

 

Please, register before the 30 of March 2017 on the website

 

 

 

Geografie femministe: teorie, pratiche, impegno politico

4e biennale - Parigi, 1-3 giugno 2017

 Dopo Bordeaux (2010), Grenoble (2012) et Angers (2014), la 4e biennale Féminins/Masculins si terrà a Parigi, l’1, 2 e 3 giugno 2017. E’ organizzata dall’UMR ENeC, Espace, nature et Cultures (CNRS), in collaborazione con l'Institut du Genre, Sorbonne Universités (Comue), la Maison de la Recherche dell’Università Paris-Sorbonne, l'Ecole doctorale de géographie de Paris (Paris 1, Paris 4 et Paris 7) e l'Institut de Géographie de Paris.

 La 4e biennale sarà dedicata alle geografie femministe. Dopo i primi tre appuntamenti in cui al centro della riflessione erano il genere o le sessualità, il comitato organizzativo ha voluto questa volta portare l’attenzione sulle prospettive offerte dal femminismo per comprendere il rapporto delle persone e delle società allo spazio. Gli studi sul genere e le sessualità, infatti, sono comparsi nelle università americane e in Francia grazie alla presenza femminista nell’istituzione universitaria.

 L’obiettivo è dare un impulso ad una dinamica collettiva sugli apporti, gli usi e le pratiche femministe in geografia, al fine di scrivere collettivamente la storia del femminismo in geografia nel contesto universitario francese. Ci domanderemo in che modo certe influenze anglo-americane siano state più o meno considerate. Vorremmo esaminare anche la presenza, l’assenza, l’oblio del femminismo nello spazio dell’istituzione universitaria e dei programmi di geografia. Quali sono oggi gli spazi del femminismo? Quali sono i riferimenti principali che sono stati adottati e quando?  Quali sono le reticenze che hanno limitato lo sviluppo di certi tipi di femminismo? Quale ruolo giocano i femminismi nelle questioni di genere e sessualità (soprattutto in relazione allo sviluppo delle teorie queer e trans)? Il convegno si propone anche interrogare le relazioni tra il maschile e i femminismi, non solo dal punto di vista teorico ma anche nella sua pratica, nella battaglia per l’uguaglianza, nella critica della produzione del sapere, delle sue modalità pedagogiche di trasmissione del sapere. Si rifletterà anche sulla maniera in cui il ventaglio delle maschilità e delle femminilità cisgenere e trans permettano di ridefinire i femminismi. Infine, al di là del genere e delle sessualità, i femminismi possono essere pensati in maniera intersezionale, in relazione agli altri rapporti di dominazione o nell’ambito di diversi rapporti di potere legati all’età, allo statuto sociale, al gruppo culturale, ai generi e alle sessualità, alla disabilità, ecc.

 Gli interventi potranno essere di carattere teorico, epistemologico, storico, case studies, esperienze e testimonianze sul femminismo in geografia, nelle scienze sociali in generale ma anche nelle istituzioni (educazione nazionale, insegnamento superiore, centri di ricerca, ecc.), nella militanza e nella società in generale, in Francia o altrove.

Il comitato organizzativo lancia un appello a contributi (interventi, sessioni tematiche, laboratori).

 Proponiamo diversi assi tematici:

Teorie, epistemologie, campi e metodi

  • Quali teorie femministe per e in geografia? Teorie, metodologie, epistemologie. Come il femminismo in quanto posizionamento destabilizza la maniera di fare ricerca, propone modelli altri rispetto a quelli delle scienze maschili e considerate universali? Qual è l’apporto del femminismo al pensiero e alla pratica della ricerca? Com’è possibile legittimare tematiche di ricerca che erano un tempo considerate non legittime? Quali reticenze? Quali blocchi? Qual è l’apporto dei concetti di intersezionalità e di consustanzialità/coestensività dei rapporti di dominazione?
  • Campi e pratiche al prisma del femminismo. Quali questioni sollevano i corpi minoritari (donne, persone queer, trans, non bianche, dis-abili…) sul campo? La maniera di concepire il campo in geografia è sessista? Quali approcci al campo per gli studi femministi? Quale genere di campo?
  • Pedagogie critiche e femministe. Le pedagogie femministe cercano di decostruire il rapporto di potere insito nella conoscenza: è davvero possibile? L'e-learning può rappresentare un’opportunità o al contrario minaccia il potenziale di innovazione che le pedagogie femministe apportano?

Essere femministe nelle istituzioni di ricerca e all’università

  • Come dirsi femministe e quali pratiche sono possibili nell’istituzione? Dichiararsi femminista nel mondo universitario è un’esperienza di per sé? Quale visibilità per il femminismo nell’istituzione? Quali pratiche possono permettere di cambiare l’istituzione e i differenti tipi di rapporti di potere che in essa si manifestano?
  • Militanza o impegno? Come si traduce il femminismo nelle pratiche? Quali legami sviluppa l’azione femminista dentro e fuori l’istituzione? Quale relazione tra politica e vita quotidiana?
  • Come si situa il maschile rispetto alla battaglia femminista? Il genere maschile e gli uomini sono integrabili nel femminismo? Quali conseguenze per gli uomini che si dichiarano (pro)femministi? Al di là della critica e della teoria, quali sono le pratiche adottate dagli uomini? Come si situano i men’s groups nel loro opporsi ai femministi? Come pensare le alleanze tra uomini cisgenere (pro)femministi e donne femministe?

Femminismo alla francese?

  • Quali sono le specificità nazionali o culturali? La Francia ha visto molte correnti femministe dagli anni ’70-’80: femminismi « lotta di classe », differenzialista, materialista, pro-sex. Come si sta sviluppando la storia del femminismo in Francia nel mondo della ricerca in questi ultimi anni? L’emergenza delle teorie queer si oppone o si associa al femminismo?
  • Cosa significa essere geografa femminista (negli anni 1980, 1990, 2000 e 2010) o dirsi femminista? Come le/gli geografe/i entrano in contatto con il femminismo (attraverso la militanza, attraverso la ricerca?)? Come il femminismo (in geografia) può essere pensato in maniera complementare ad altri posizionamenti (trans, queer of color…)? Come pensare un femminismo che parta dalle donne per allargarsi in maniera intersezionale ad altri rapporti di dominazione oltre al patriarcato? Esiste una lettura geografica del femminismo?
  • Spazi, luoghi e spazialità del femminismo. In quali luoghi e spazi si diffondono i movimenti femministi? Il loro terreno d’espressione è quello degli spazi militanti? Dell’accademia? La strada/spazio pubblico (manifestazioni)? Internet/spazio virtuale (testi, blog, reti…)? Cosa ci dicono le grandi esploratrici o i racconti di viaggio al femminile? Quali traiettorie, percorsi nell’istituzione tra legittimità scientifica e discriminazione strutturale?

Organizzazione delle giornate: il convegno si svolgerà alla Maison de la recherche dell’università Paris Sorbonne di Parigi. Sono previsti incontri con collettivi militanti e performance.

Documenti di lavoro: vorremmo mettere a disposizione delle persone partecipanti e coordinatrici di sessione un documento pdf che raccolga tutti gli interventi, al fine di favorire la circolazione delle idee soprattutto nel caso delle sessioni parallele. Chiediamo quindi l’invio dell’intervento scritto entro il 15 maggio.

Politica linguistica: benché il francese sia la lingua ufficiale, incoraggiamo le persone partecipanti a fare il proprio intervento nella lingua che preferiscono. Vogliamo creare un ambiente atto a non creare esclusioni sulla base della lingua e ad incoraggiare ogni persona ad esprimersi. Per questa ragion e sono previsti gruppi di traduzione durante le sessioni. Ci saranno poi delle persone che faciliteranno le comunicazioni in lingue diverse durante le pause e al di fuori delle sessioni. Vi preghiamo di segnalarci la lingua scelta per la vostra comunicazione e un’eventuale disponibilità a dare un contributo ai gruppi di traduzione.

Politica economica : privilegiando sempre una politica inclusiva, la partecipazione è a pagamento per le persone universitarie titolari e finanziate dalla propria istituzione (90 euro). L'iscrizione è obbligatoria (sul sito) entro 30 marzo 2017.

Abstract: 500 parole (titolo e 5 parole chiave comprese).

Sessioni tematiche: presentazione della tematica e degli obiettivi in circa 500 parole con la lista delle persone partecipanti e l'abstract del loro intervento in max. 200 parole.

Laboratori: descrizione del laboratorio e scheda tecnica (specificare soprattutto durata prevista e numero di persone)

Le proposte sono da depositare sul sito entro il 2 gennaio 2017.

Per iscrizioni e informazioni: https://biennalemasfem4.sciencesconf.org

 

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